Ibrahim Traoré, président du Burkina FasoA LA UNE AFRIQUE 

Burkina Faso: Il faut encourager le président Ibrahim Traoré pour l’éveil de conscience qu’il imprime.

Il faut regarder dans la direction du Burkina Faso, il y a des choses historiques qui se font, il faut les encourager et ne feignons pas de regarder ailleurs. Nous nous ne pensons pas que le président Ibrahim Traoré veut se comparer à son aîné Thomas Sankara, mais dans la vie, chacun a son idole. 

Comme toute œuvre humaine n’est pas parfaite, on trouve encore des Burkinabè insatiables qui décrient le travail légendaire et extraordinaire que fait le président Traoré.

Si pour imprimer la démocratie à l’africaine, il faut être militaire, nous préférons cette forme de démocratie qui ne donne pas la mort à la démocratie occidentale qu’on a imposée et qui tue en Afrique. Voilà que désormais, au pays des Hommes intègres, il faut consommer local. Les magistrats prêteront désormais en Faso Dan Fani, pour tous les universitaires qui soutiendront des thèses, le feront dans la tenue locale. Les écoliers et les élèves vont à l’école dans la tenue traditionnelle et il y a des gens qui vont faire croire le contraire. 

Comment dans un pays où on se lève avec plus de 27°C le matin, on contraint les cadres à se mettre en costume et cravate, modèle occidental? C’est beau de voir les burkinabè dans leur tenue traditionnelle parader dans les rues et les couturiers locaux vont se faire de l’argent et cela va générer de l’emploi.

Consommer local n’est pas un crime, bien au contraire, on vit longtemps, on a la santé, parce que c’est bio. Les produits importés comportent toujours des risques pour la santé et contre lesquels, il faut inciter la population à cultiver ce qu’elle consomme, en plus, ce pays fait d’énormes économies.

Maintenant pour ceux qui trouvent que le président Ibrahim Traoré s’identifie trop au défunt président Thomas Sankara, qu’ils se disent que tout ce que l’humain fait, il se réfère toujours à quelqu’un et ils ont la chance qu’il s’est identifié à un burkinabè qu’à un américain ou français. Il casse pour ainsi dire, le complexe du blanc et incite sa population à avoir confiance en elle. 

Nous avons encore et hélas, des président laquais qui continuent de singer l’homme blanc tout en étant en terre africaine. Ils consomment importés, ils mangent comme eux, peu importe leur religion, un vin à table, une entrée, un plat de résistance et un dessert, pendant ce temps, le peuple meurt de faim.

Les militaires seront vêtus dans la tenue originale du pays et le président malien Assimi Goïta imprime pareil dans son pays.

Quel régal de voir le changement de mentalité qui se produit en ce moment dans le Sahel et cela doit nous motiver à les soutenir et les encourager car l’Afrique en avait besoin et par ces actes, ils cassent tout un mythe.

Rendez-vous dans quelques mois, on verra les résultats qui vont commencer à surgir par la mentalité car c’est dans l’esprit des Hommes qu’il faut imprimer le changement et félicitations à ces braves présidents.

                            Joël ETTIEN 

     Directeur de publication : businessactuality.com

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